Dans l’actualité
3
Le Castillet a 40 ans !
C’est en juillet 1977 que le premier
numéro du Castillet a été publié.
C’est la nouvelle municipalité de
Georges Rosi qui met en place cet
instrument de communication
destiné à relier la population et le
conseil municipal. Le tout premier
éditorial évoquait d’emblée cette
problématique en posant la
question :
« Pourquoi un bulletin
municipal ? »
La réponse était très simple :
« La
démocratie
vient
d’une
concertation directe avec la
population. […] En vous ouvrant ce
périodique nous vous ouvrons donc
les
portes
de
la
mairie.
L’expérience
est
sûrement
intéressante. Il n’appartient qu’à
vous de la poursuivre. »
Force est de constater que
l’expérience s’est révélée fort
concluante avec près de 160
numéros depuis lors. Les premiers
étaient
bien-sûr
assez
rudimentaires, mais à l’échelle
d’une commune de 800 habitants
à l’époque.
Outre les rubriques municipales
classiques, on y trouvait aussi des
aspects culturels importants avec
des chroniques historiques ou en
langue occitane, notamment sous
la plume de Maurice Buchaca.
Dactylographiés puis photocopiés,
les bulletins vont progressivement
évoluer sur le fond et sur la forme.
Les photos font leur apparition
dans les années 1980 et leur
résolution s’améliore avec le
passage au papier glacé dans les
années 1990. Au cours des années
2000, la couleur s’impose.
Aujourd’hui,
le
Castillet
est
également dématérialisé et les
numéros sont consultables en ligne
sur le kiosque du site internet de la
ville. Ajoutés à la collection papier
des archives municipales, ils
forment un corpus inestimable
pour l’histoire immédiate de la
commune.
Une démarche de numérisation
des premiers numéros va être
entreprise en collaboration avec
les archives départementales pour
préserver cette source.
C’est une petite équipe de
rédacteurs (de gauche à droite:
Isabelle Portebois, Ghislaine Duroc,
Richard Vassakos, Cathy Limorté et
Isabelle Paget) qui se met en
quatre tous les trimestres pour
vous
présenter
l’information
municipale. Il faut remarquer que
cette
périodicité
est
assez
remarquable pour un village de la
taille de Vendres.
A l’heure du numérique, des
évolutions sont à prévoir mais on
peut souhaiter longue vie au
Castillet !
