Lo Castillet - page 16

Les associations vendroises
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Le club accueille ses adhérents
dans la nouvelle salle « Jean
Brutus » mise à notre disposition
par la Mairie.
Les inscriptions et les initiations
pour les nouveaux adhérents ont
débuté mardi 5 septembre, et se
poursuivent tous les mardis et
jeudis de 18h30 à 20 h jusqu’à fin
décembre.
Un certificat médical est demandé
pour toute inscription. Pour
l’entraînement, il est demandé
d’avoir une serviette et de changer
de chaussures. L’âge minimum
pour toute inscription est de 18
ans. Un planning d’entraînement
est fait en fonction de l’âge et de
l’objectif de chaque adhérent.
Après une initiation, les personnes
novices pourront s’exercer pendant
leur temps libre.
En 2017, le club s’est équipé d’une
« clim » (6 500 €).
La cotisation annuelle assurance
comprise est de 110€ / personne
et 160€ / couple.
Renseignement : 07.83.58.91.78
Horaires d’ouverture du club
:
Du lundi au vendredi de 9H à 20H
Le samedi de 9H à 18H
Fermé dimanches et jours fériés.
Club culturiste
1917-Les héros dans l’enfer du
quotidien.
Le 6 octobre 1917, le caporal
Joseph Estoup, 31 ans, est blessé
par balle à Bezonvaux –village au N
-E de Verdun, anéanti et jamais
plus reconstruit. Cette blessure lui
valut la citation suivante : « d’un
dévouement sans borne, toujours
volontaire pour les missions
périlleuses, grièvement blessé en
conduisant
son
équipe
de
brancardiers » ; « exemple de
courage, sang-froid et abnégation »
selon une autre citation du 11
décembre
1916…Cet
étudiant
ecclésiastique de 1m61 qui fut
exempté en 1908 pour faiblesse
générale s’est engagé au bureau de
Montpellier le 8 octobre 1914 et
fut affecté à la 16° section
d’infirmiers
militaires
(S.I.M.).
Comme tout prêtre brancardier
aux côtés des hommes de troupe, il
a vécu l’enfer du quotidien,
apportant son savoir-faire dans les
soins de premières nécessités, les
gestes d’urgence sous le feu
ennemi et, sur son temps de repos,
secourant
spirituellement
ses
camarades, écrivant des nouvelles
à leurs familles. La commission de
réforme de Bar-Le-Duc le déclarera
« inapte provisoire à servir aux
armées, (étant) de très mauvais
état général (et) malingre ». Il
décèdera à Vendres, à l’âge de 85
ans après 18 années comme curé
de la paroisse. La ville s’est
honorée en donnant son nom à
l’impasse conduisant à la porte sud
de l’église.
Vendres peut encore s’honorer
d’une autre personnalité qui a
œuvré sans relâche jusqu’à la fin
du conflit : le docteur Henri Michel.
Rappelé à l’activité le 1
er
août 1914
à l’âge de 41 ans, il est mis à la
disposition de la 8
ième
Région et le 9
mai 1915 affecté au dépôt du 27°
R.I. à Dijon. Même s’il n’a pas été
confronté à la réalité du champ de
bataille, comme tous les médecins
aides-major,
il
est
formé
directement au sein des équipes
chirurgicales à la pratique du
bistouri, bien loin des savoirs
acquis en temps de paix dans les
manuels et de sa thèse soutenue
en 1905 qui portait sur « la gravité
des localisations cardiaques du
rhumatisme chez l’enfant ». Promu
médecin-major le 28 août 1918,
maintenu trois mois après sa
démobilisation, il rouvrit son
cabinet au n°4 place du 14 juillet
en janvier 1920 jusqu’à sa mort en
1933. (JLB)
Les Amis de Vendres
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