Lo Castillet

Parole donnée aux élus du Conseil Municipa l Tribune des élus 15 Après ce long tunnel sanitaire fait de contraintes et de libérations provisoires, l’horizon semble s’éclaircir. Malgré l’obligation de s’astreindre à une distanciation sociale, nous avons pu voir reprendre un certain nombre d’activités. De la fête du livre à la célébration populaire du 14 juillet, en passant par le cinéma en plein air, les Vendres’dis ou les journées du patrimoine, la population vendroise a enfin pu se retrouver dans des activités collectives et ce en toute sécurité. Avec plus d’une quinzaine d'évènements de juin à septembre, il faudrait être de mauvaise foi ou ne pas habiter au village pour dire qu’il ne s’y passe rien. Cette reprise est une respiration civique, une bouffée d’air frais social, plus encore à Vendres qu’ailleurs. Car ce sens du collectif, de la solidarité, du commun fait partie de l’ADN des Vendrois. Quand d’autres se perdent en croisades politiques faites d’exclusion, d’anathèmes et de prêches haineux, le cœur de Vendres communie dans des retrouvailles espérées depuis 18 mois. Il aura d’ailleurs suffit d’un appel pour que les associations vendroises raniment la flamme lors de la journée qui leur fut consacrée, lors d’un très symbolique 4 septembre. Dès le 3 octobre, la sensibilité et l’empathie des vendrois s’exprimeront pour le lancement d’Octobre Rose. Décembre sera aussi un mois de solidarité avec le Téléthon, de commémoration avec l’anniversaire de la Résistance au coup d’Etat bonapartiste de 1851 et de convivialité avec l’inauguration des illuminations et du marché de Noël. Malgré l’incertitude et parfois les troubles du temps, la boussole vendroise continue de donner un cap à suivre, celui de l’intelligence collective et de la volonté de vivre ensemble malgré les épreuves. C’est notre héritage et notre devoir de transmettre cette philosophie et le groupe majoritaire Vendres Avenir, s’y emploie chaque jour avec détermination. Le groupe majoritaire Vendres Avenir Contact : : https://www.facebook.com/VendresAvenir2020/ : vendres.avenir2020@orange.fr Voici venu le temps d’une nouvelle campagne électorale où nous allons endurer une classique surenchère de promesses. Les intérêts français les plus élémentaires vont être remisés dans les oubliettes de la démagogie et sacrifiés aux intérêts des clans partisans et des ambitions personnelles. Il fut un temps où les présidents prétendaient, une fois élus, se mettre au service de tous et reconstruire l’unité de la nation. Aujourd’hui il n’est même plus nécessaire de se forcer à cette hypocrisie. La pitoyable participation aux derniers scrutins montre que les français ont bien compris : c’est désormais en dehors d’eux que s’agite cette caste hors sol, et ce n’est pas avec elle que vont se résoudre les difficultés majeures de la France, la sécurité tous les jours gravement écornée, la dramatique invasion migratoire, une économie aux abois, une éducation nationale fabrique d’illettrés ou une justice impuissante. Non, aujourd’hui nous avons un ministre de la justice, grossier personnage s’il en est, qui arpente les marchés pour distribuer ses tracts ridicules et n’a pour seule ambition que de faire battre un autre parti ; un ministre de l’intérieur dont les poursuites ciblées visent en priorité ceux qui alertent l’opinion ; ou une ministre déléguée qui joue les animatrices grotesques sur une estrade de campagne. Il semble qu’il n’y ait plus de limite au mensonge, à la bouffonnerie et à la décadence. Au surplus, le système demande à ses élus de participer à cette désunion nationale. Maires, députés, sénateurs, conseillers européens, régionaux et départementaux et autres…, vont donner chacun leur appui à leur champion afin qu’il puisse obtenir les magiques 500 signatures permettant de postuler à la présidentielle. Nous subodorons, bien sûr, le nom de celui à qui notre maire va apporter son suffrage, mais cela importe peu. À un moment où ce pays a plus besoin que jamais de cohésion, il n’est pas sain de faire descendre cette désunion jusqu’aux plus humbles collectivités. . Henri Bec